News letter CCA décembre 2011

 

 

 Génération CCA
(comptabilité Contrôle Audit)

 Faculté de Rouen
Bulletin décembre 2011

 

Le business modèle est un outil essentiel pour le créateur d'entreprise et les partenaires qui l'accompagneront dans son projet. Durant leur scolarité, les Masters CCA sont formés à la rédaction et à l'analyse du business modèle. Cette Gazette présente plusieurs articles sur ce thème.

 Outil indispensable à tout créateur d'entreprise, le business modèle est un instrument de communication essentiel pour évaluer la pertinence et la pérennité d'un projet. C'est pourquoi le business modèle est enseigné aux étudiants de Master 2 CCA. Le business modèle peut être défini comme l'interaction entre un modèle stratégique et un modèle financier (schéma ci-contre). Bien souvent, le business plan est déséquilibré car il met trop l'accent sur le modèle financier et ne creuse pas assez les hypothèses du modèle stratégique.   Toute la difficulté, pour le créateur d'entreprise est d'articuler le triptyque « coût - prix - valeur » et de le traduire dans les données du business modèle (schéma ci-contre). Il s'agit de trouver le bon équilibre entre ces trois dimensions. Les études de marché, l'approche target costing, l'analyse de la valeur, la modélisation des coûts, les techniques de trade-off sont des outils qui accompagnent efficacement la rédaction du business plan. En tant que futurs contrôleurs de gestion, analystes financiers ou experts comptables, les M2 CCA  accompagneront les créateurs d'entreprise  dans l'analyse de leur business modèle... Et pour les plus entreprenants, le business modèle modélisera leur future entreprise.

Pierre-Antoine Sprimont

 

 
  

Thierno BAH, Enseignant -Chercheur Master CCA  
Monsieur Thierno BAH est Maître de conférences en Sciences de gestion à l'Université de Rouen - IAE. Ses enseignements tournent autour de la gestion des ressources humaines, de l'entreprenariat (création, transmission, reprise d'entreprise, entrepreneuriat social et solidaire) et du business plan. Chercheur au NIMEC, ses travaux portent sur les problématiques psychologiques, humaines et managériales de la transmission et de la reprise d'entreprises, plus particulièrement sur processus de deuil du dirigeant au moment du passage du flambeau. Comment celui-ci doit s'organiser pour céder sa société au moment de son départ en retraite ?

Monsieur Bah, qu'est ce qu'un business plan ? Et quels sont ses objectifs ?
Le business plan valide, sur le papier, la faisabilité et la pérennité du projet d'entreprise du créateur. Son élaboration nécessite la réalisation de plusieurs grandes parties : Étude du marché sur lequel se place l'entreprise, analyse de la concurrence, produit/ service visé, Potentiel humain : présentation  des membres clés du projet, éléments juridiques et actionnariat, stratégie et positionnement choisis, objectifs et partenariats, présentation des éléments financiers. Le business plan n'est pas seulement une compilation de données financières mais une approche du projet dans  son ensemble. Le business plan doit être conçu comme un scénario global, intégrant les éléments stratégiques, juridiques, économiques et financiers, destiné à convaincre de la rentabilité du projet. Le business plan est aussi un outil de communication pour les partenaires internes et externes à l'entreprise, pour convaincre de la viabilité du projet.

Pouvez-vous nous présenter  le cours de business plan que vous donnez aux étudiants de CCA?
L'objectif du cours est de montrer l'intérêt et la finalité d'un business plan. Puis, de travailler sur les différentes étapes qui le constituent. L'accent est particulièrement mis sur la cohérence globale du projet. Enfin, le cours s'achève sur les éléments financiers du business plan et les tableaux essentiels à compléter.

En quelles occasions pensez-vous que nous réaliserons des business plan dans notre futur professionnel ?
L'expertise comptable est l'un des domaines dans lesquels vous serez amenés à exercer à l'issue de votre formation. Pour rédiger un business plan, il est primordial que l'expert-comptable ait une vision globale du projet. Il aide son client à établir un business plan chaque fois que cela est nécessaire, notamment lors de la recherche de nouveaux actionnaires, associés ou investisseurs L'objectif de l'expert-comptable est de montrer l'intérêt du business plan à son client et de l'accompagner dans la réalisation de ses étapes. L'expert-comptable doit également aider à faire évoluer le business plan. Car, celui-ci est un plan de route qu'il convient d'amender continuellement. Il veille à ce que le business plan soit synthétique, clair, complet, précis et relié par une cohérence d'ensemble .

Julien Tcheuwa et Pierre-Henry Gornouvel (M1 CCA)

  

Comment intégrer CCA ?

Il est possible d'intégrer CCA en Licence 3, en Master 1 ou en Master 2. La sélection s'opère sur le test message (inscription sur http://www.iae-message.fr/), l'étude du dossier scolaire et un entretien de motivation. La licence CCA est ouverte à tous cursus de niveau BAC + 2. La promotion actuelle compte par exemple des DUT GEA, TC, BTS Comptabilité, Immobilier, informatique, Licence 2 AES, Économie, Droit. Les modalités pour intégrer le Master 1 et Master 2 CCA répondent au même processus de sélection. Pour le Master 1, le postulant doit avoir un diplôme de niveau BAC + 3 et pour postuler au M2 CCA , l'étudiant doit avoir un BAC + 4 validé.
 
 
 
 
 

 
 

Le Business modèle dans le cadre d'un séminaire de formation à la création d'entreprise De nombreux étudiants en programme doctoral  ont vocation à créer leur entreprise. Leurs recherches, par définition innovantes, sont à valoriser auprès du marché. Pour accompagner ces jeunes chercheurs et potentiels entrepreneurs, les universités de Haute Normandie ont organisé un module de formation pour sensibiliser les doctorants issus de toutes les disciplines à la problématique de création d'entreprises et d'activités (création de produits ou de services innovants, création d'une société, ...). A suivre l'interview de deux acteurs principaux de cette formation au  business plan : Laurence Puechberty et Patrick Le Bigre.

Photo ci-contre : Cafer Ozkul (président de l'université de Rouen), Pierre-Antoine Sprimont (Professeur CCA) et les doctorants ayant participé à la formation.

Laurence Puechberty, responsable de la Direction de la Recherche, de la Valorisation et des Études Doctorales (DiRVED) à l'Université du Havre.  

Qui a eu l'idée de créer cette formation ?
L'ensemble des Écoles Doctorales de la Région Haute-Normandie avec les organismes suivants : Oséo (financement des PME innovantes), l'Ordre des Experts-comptables, Seinari (agence régionale de l'innovation) et le réseau Entreprendre en Haute-Normandie, ont décidé d'élaborer pour les futurs docteurs un séminaire de formation dédié à la création d'entreprise.

Où se passe la formation ? A qui est-elle adressée ? Comment se déroule-t-elle et quels en sont les intervenants ?
Cette formation pratique, dispensée sur 5 jours dans le laboratoire CORIA sur le site du Madrillet, réunit plusieurs groupes de 4 ou 5 doctorants issus de domaines divers autour de la création d'une activité basée sur une innovation technologique. Les jeunes chercheurs élaborent un projet technologique, puis une étude de marché, un business plan... Afin de soutenir en fin de séminaire le projet d'entreprise devant un jury. Une douzaine d'intervenants les accompagnent durant ce séminaire: des spécialistes de l'innovation, de la propriété intellectuelle, de l'étude de marché et de la stratégie, ainsi que des experts-comptables. Une rencontre avec des spécialistes de la création d'entreprise est organisée afin de permettre aux doctorants de bénéficier de précieux conseils. En effet, ils pourraient être amenés à créer leur entreprise dès la fin de leur cursus.

Pour quelles raisons l'Université a tenu à former des futurs chercheurs à l'élaboration de business plan ?
« Nous tenons à ce que nos futurs chercheurs comprennent, par la mise en pratique, ce qu'est la création d'entreprise. Et le business plan est un élément essentiel lorsque l'on crée une activité.  Le business plan permet en effet de savoir si leurs innovations sont réalisables d'un point de vue économique, et si les ressources et actions déterminées sont cohérentes. C'est en réalité une feuille de route nécessaire au futur créateur d'entreprise et un outil de dialogue avec ses futurs investisseurs. »

Pauline Bouaziz (M1 CCA)

Patrick Le Bigre , intervenant au séminaire de formation à la création d'entreprise. Mr Le Bigre a été expert-comptable au cabinet RSM-SECNO et il fut le Président du Conseil régional de l'Ordre de 1994 à 1996. Il est en outre passionné par l'activité l'enseignement.  

Selon vous, qu'est-ce qu'un business plan ?
« Le business plan est l'ensemble des éléments présentant le produit, la marque, le mode de distribution, la stratégie future. Le tout est traduit en chiffres, dans le compte de résultat prévisionnel et le plan de financement. Le business plan permet de mettre en évidence les besoins et les ressources nécessaires pour créer l'entreprise. »

Comment intervenez-vous auprès des jeunes chercheurs ?
« L'idée était de les aider à construire leur business plan, c'est-à-dire, c'était aux doctorants de créer le produit, en cherchant comment ils allaient le fabriquer, le distribuer et voir son évolution dans le temps et aussi réfléchir à sa protection (brevet). Nous jouions donc un rôle de coach en les encadrant pour leur faire éventuellement corriger leurs hypothèses d'activité et de prix de revient. Le résultat était-il plausible ? »

Quel est le rôle de l'expert-comptable dans l'élaboration d'un business plan ?
« Son rôle est de réfléchir avec le chef d'entreprise sur les hypothèses d'activité et surtout sur les coûts pour les réaliser. Son expérience permet de mieux prendre en compte les charges indirectes, souvent fixes, telles que coût des locaux, entretien, assurances, impôts, honoraires de conseil, communication etc... Il fait partie des conseillers extérieurs dont doit se doter un créateur. » Pour quelles raisons êtes-vous intervenu auprès des doctorants ? « Le goût de la rencontre, de l'apprentissage aux autres, de faire découvrir des métiers. J'ai toujours eu besoin d'enseigner tout en exerçant mon métier d'expert-comptable. A la retraite, je continue de m'impliquer dans les organismes de formation régionaux et dans l'Association Ecole-Entreprise. J'ai eu en charge la formation dans ma profession au niveau régional et national en qualité d'Administrateur de l'actuel CFPC (Centre de Formation de la Profession Comptable). »                                    

Pauline Bouaziz (M1 CCA)

 KPMG, à la rencontre de la filière CCAGénération CCA a accueilli le cabinet KPMG représenté par David Dumoulin, directeur de mission et par Wilfried Verslype, ancien élève CCA, major de promotion 2010-2011 et récemment embauché chez KPMG.

Tout d'abord, M. Dumoulin a souligné qu'il existait trois domaines d'activité chez KPMG : l'advisory axé sur le conseil en stratégie, un service réservé aux grandes entreprises nationales et internationales, puis l'audit qui consiste en une certification des comptes c'est-à-dire qu'ils reflètent une image fidèle, régulière et sincère de l'entreprise, et enfin l'expertise comptable (appelé également expertise-conseil). Sur ce point, les intervenants ont expliqué que les besoins et les attentes de la clientèle étaient liés au fait que le patrimoine de l'entreprise soit dissocié ou pas du patrimoine des associés.Ensuite, M. Dumoulin a exposé quelques chiffres sur le cabinet (KPMG est le premier cabinet d'expertise comptable en France), sa structure actionnariale et son implantation régionale et nationale. Il a spécifié que la mobilité était possible en France et à l'étranger.Pour finir, il a présenté plus particulièrement KPMG Normandie-Picardie Maritime assorti de chiffres tels que le nombre de clients, les effectifs ou le chiffre d'affaires.A la suite de cette présentation, M. Dumoulin a répondu avec sincérité aux questions des étudiants qui s'interrogeaient sur les perspectives de carrière chez KPMG en matière de recrutement, d'évolution professionnelle et par la suite de spécialisation dans un domaine. L'intervenant a également énoncé les préoccupations actuelles des entreprises et des cabinets offrant par la même occasion des sujets de mémoires de fin d'études aux étudiants de la filière CCA.Les étudiants remercient Messieurs Dumoulin et Verslype pour leur présentation et leur disponibilité.

Pauline MARTIN (M1 CCA)

Photo : Christian Hurson (Directeur de l'IAE de Rouen), David Dumoulin (directeur de mission KPMG) et Wilfried Verslype (collaborateur KPMG)

 Le nouveau bureau Génération CCA  

Voici le nouveau bureau de Génération CCA, association loi 1901 dont l'objet est de promouvoir les métiers liés à la comptabilité, le contrôle de gestion et la finance. L'association fédère également le réseau des anciens (CCA et MSTCF)  et toutes les entreprises partenaires de la filière CCA. L'association  organise des conférences, des présentations d'entreprises, rédige  la présente gazette, centralise des offres de stages et des offres d'emplois, organise la vie associative  de la filière... La participation des étudiants et des anciens élèves dans la vie de l'association est indispensable pour la pérennité de l'association. Si vous avez été étudiant de la filière (CCA ou MSTF) n'hésitez pas à nous solliciter, nous comptons sur vous. Génération CCA

Photo : Pierre-Henry Gornouvel, Mohamed Fliou, Maurice Martin, Mohammed Berrerhdoche, Fabien Demarest et Julie Ghisolfi

Aurélie Pinsard, nouvelle étudiante en Master 1 CCA  

Pouvez-vous nous présenter vos formations antérieures et nous dire pourquoi avez-vous choisi le master CCA ? 
J'ai obtenu un BAC ES en 2007 puis je me suis orientée vers un DUT Gestion des entreprises et des administrations (GEA) option finance-comptabilité que j'ai accompli à l'IUT de TOURS. Suivant le conseil de mes professeurs de l'IUT, j'ai ensuite choisi d'intégrer une classe préparatoire au Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG) et je viens donc d'obtenir mon diplôme. La suite logique aurait pu être de faire le DSCG mais la formation est proposée principalement en alternance, or j'estime que le travail et les études sont pratiquement incompatible, idée confirmée par des étudiants en DSCG par alternance que j'ai rencontré. Le master CCA offrant des stages m'a paru une très bonne alternative et une formation correspondant à ce que je recherchais.

Pourquoi avez-vous choisi l'IAE de Rouen et comment avez-vous eu connaissance de la formation CCA ?
J'avais déposé un dossier de candidature dans environ 8 IAE, j'ai passé des entretiens oraux avec les responsables des formations et mon choix final s'est porté sur Rouen. Les statistiques d'insertion professionnelle présentées sur le site Internet mais également l'opportunité d'effectuer un stage chaque année en M1 et en M2 m'ont conforté dans ce choix. J'ai eu connaissance de cette formation lors de mon DCG3, ce sont mes professeurs qui me l'ont présentée.  

Quels sont vos expériences professionnelles et votre projet professionnel ?
J'ai réalisé un stage de 5 semaines lors de ma première année à l'IUT au CIC Banque CIO. Ma mission était de promouvoir un nouveau service que proposait la banque : la téléphonie mobile, ainsi j'ai par exemple fais du phoning, du mailing et des démonstrations. En deuxième année j'ai effectué un stage de 12 semaines dans un cabinet d'expertise comptable et d'audit où j'ai procédé à une révision comptable et à l'inévitable saisie. Au vu de ces expériences j'ai l'intention de m'orienter vers l'expertise comptable et ainsi passer les 2 UV du DSCG dont le master CCA n'offre pas l'équivalence : la gestion juridique, fiscale et sociale et la comptabilité et audit.   

Quels sont les enseignements que vous appréciez plus particulièrement ?
Je trouve les matières concernant le droit intéressantes car applicables dans notre vie active. Par exemple le droit social permet de connaître nos droits professionnels et ainsi de les revendiquer dans notre future vie professionnelle.  

Typhaine Colin et Pauline Martin

Jean-Emilien DAMALY, nouvel étudiant en Master 2 CCA  

Pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Jean-Emilien DAMALY. Je viens de Madagascar. Actuellement je suis à Rouen dans le but de poursuivre mes études en master 2 CCA à l'IAE.

Pouvez-vous nous présenter vos formations antérieures et nous dire pourquoi avez-vous choisi le master CCA ?
Avant d'arriver en master 2 CCA, je faisais mes études à Madagascar (auprès de l'université de Barikadimy Toamasina) en obtenant le diplôme de master 1 en Sciences de Gestion, spécialité Finance et Comptabilité. Toutefois, je sens que mon niveau de connaissance actuel ne me permet pas encore de satisfaire les ambitions que je me suis fixés depuis l'obtention de mon diplôme de baccalauréat série scientifique. Ce qui m'a poussé à aller un peu plus loin.

Pourquoi avez-vous choisis ce master ?
A l'heure actuelle, les experts-comptables à Madagascar ne sont qu'au nombre de 110 pour desservir le pays tout entier. Or l'exigence dans le domaine de l'expertise se raffermit de plus en plus du fait de la mondialisation de l'économie et de l'émergence des grandes entreprises multinationales. De plus, Madagascar ne dispose que d'une seule université (INSCAE) ayant un master spécialisé CCA. Grâce au choix porté sur ce master, je pourrais poursuivre une carrière professionnelle relative à l'expertise.

Quelles sont les différences entre les études à l'IAE de Rouen et celles de votre pays ?
Les différences sont nombreuses entre les études de ces deux universités. Tout d'abord à l'IAE de Rouen il y a les L3, M1 et M2 qui sont professionnel alors qu'à Madagascar il n'y a qu'une L3 et un M1 en recherche. Ensuite à l'IAE de Rouen, il y a des stages obligatoires en L3, M1 et M2 alors qu'à Madagascar, il y a un stage qu'en L3. Le déroulement des examens n'est pas non plus le même, à l'IAE il y a des examens répartis en deux semestres alors qu'à Madagascar les examens sont en fin d'année scolaire. Enfin, à l'IAE de Rouen, il y a du matériel moderne, de la documentation à jour et une connexion internet gratuite contrairement à l'université de Madagascar.

Quels sont vos projets professionnels ?
Motivé et ambitieux, j'aimerai devenir un technicien de terrain capable d'utiliser les connaissances acquises dans les métiers directement concernés par le master choisi : expert-comptable stagiaire, contrôleur de gestion, analyste financier...                                       

 Fabien Demarest et Pierre-Henry Gornouvel

Benjamin Schimdt, nouvel étudiant en Licence 3 CCA  

Pouvez-vous nous présenter vos formations antérieures et nous dire pourquoi avez-vous choisi la licence CCA ?
Après mon baccalauréat ES, je me suis inscrit en première année en mathématiques appliquées à Toulouse. Puis je me suis redirigé vers une licence de gestion. La licence qui m'intéressait à Toulouse a été supprimée. J'ai donc effectué des recherches pour trouver d'autres formations. Il se trouve que CCA est la filière la plus en accord avec mon projet professionnel.

Pourquoi avez-vous choisi l'IAE de Rouen et comment avez-vous eu connaissance de la formation CCA ?
J'ai postulé dans plusieurs IAE mais celui de Rouen a été le premier à retenir mon dossier. J'ai trouvé qu'il y avait plusieurs avantages que n'offraient pas les autres IAE. Dans certains IAE, par exemple, la classe comporte plus de soixante-dix étudiants alors que Rouen propose une classe à taille humaine. De plus, j'ai trouvé les deux semaines de remise à niveau très intéressantes dans la mesure où je n'avais pas fait de comptabilité depuis ma première année.

Quels sont vos expériences professionnelles et votre projet professionnel ?
Je n'ai pas encore effectué de stage et j'ai fais quelques boulots d'été dans la grande distribution. Je suis très intéressé par le métier d'expert comptable et j'ai hâte de découvrir le travail en cabinet lors de mon premier stage.

Quels sont les enseignements que vous appréciez plus particulièrement ?
Je n'ai pas encore pu voir toutes les matières qui nous sont proposées mais j'ai été agréablement surpris par le droit du crédit et instrument financier ainsi que la comptabilité. Enfin, que pensez-vous de l'accueil offert par l'IAE, notamment durant la première journée ? J'ai tout d'abord particulièrement apprécié la présence du BDE lors de nos entretiens oraux. Ce fut un véritable appuie qui a été grandement apprécié (les membres du BDE étaient présents pour distribuer des viennoiseries). En ce qui concerne la première journée, nous avons été étonnés de découvrir la masse de travail que CCA représente. Jean-Baptiste Robin et Pierre-Henry Gornouvel

 La Nuit qui Compte  

Pour la 3ème année consécutive, l'Ordre des Experts Comptables de la région normande a organisé, le jeudi 17 novembre 2011, une soirée intitulée «  La Nuit qui compte » à laquelle se sont rendus les étudiants de la filière CCA. Au programme : discussions, quizz et échanges.  Etaient présents environ 400 étudiants du domaine, 40 experts comptables, 27 cabinets représentés et 16 responsables de formation.

La soirée a débuté par quelques mots prononcés par Arnaud DEBRAY, Président du Conseil Régional de l'Ordre des Experts-Comptables de Rouen-Normandie et par les représentants des différents organismes partenaires. On peut citer l'OJEC, l'Ordre des Jeunes Experts Comptables, l'ANECS, l'Association Nationale des Experts Comptables Stagiaires ou encore deux syndicats du métier : l'IFEC, l'Institut Français des Experts Comptables et des Commissaires aux Comptes et l'ECF, Experts Comptables et Commissaires aux Comptes de France. Puis les étudiants présents ont pu échanger  avec les professionnels sur le métier dans une ambiance festive et détendue. Cette soirée a été ponctuée de quiz afférents au métier auxquels les étudiants ont participé avec enthousiasme et dynamisme. Nous tenons à remercier l'Ordre des Experts Comptables de Rouen Normandie, ainsi que les organismes partenaires pour cette soirée.